mercredi 30 juin 2010

Filles en bikini, moiteur et suspense...

Avec les beaux jours qui sont là et les vacances d'été qui approchent, impossible de ne pas vous donner un petit avant-gout de ce qui vous attends sur les plages...

Non, il ne s'agit ni de Jaws, ni du remake de pirhannas par Alexandre Aja, mais d'un mysterieux suspense venu des profondeurs de l'océan.

Ecrire un scenario (1) : le pitch

Ça y est, vous souhaitez vous lancer dans la réalisation de votre premier (?) film. Vous avez bien quelques idées, mais c'est un peu le bordel dans votre tête, surtout que votre brainstorming s'est déroulé dans un coin de bar et que vous avez la gueule de bois.

Pas très grave, je vais vous apprendre à synthétiser rapidement vos idées pour en sortir un pitch.

Qu'est-ce qu'un pitch? 

Non, rien à vois avec les briochettes qu'on se fourre dans la poche pour le goûter. Un pitch, c'est le squelette de votre scénario. Il ne se perds pas dans les détails inutiles, et est un condensé des informations vitales de votre histoire.
Un bon pitch résume l'histoire en 3 ou 4 phrase et présente les éléments essentiels, à savoir :

- Protagoniste
- Objectif
- Obstacle(s)
- Résolution

Vous noterez l'acronyme POOR, un bon moyen mémo-technique pour se souvenir de ce que doit comprendre un pitch.
Nous allons maintenant détailler chacun de ces 4 éléments.


Le protagoniste :
C'est le personnage principal de votre histoire, (souvent appelé à tort le héros) celui avec lequel le spectateur devra s'identifier. C'est (généralement) lui qui apprends le plus au cours du déroulement, et c'est également lui qui dénoue les intrigues principales (et en tout état de cause, la résolution finale). Par exemple, Luke Skywalker dans Star Wars, un simple fermier au départ (statut simple, identification aisée), chevalier Jedi à la fin (si ça c'est pas une progression, je sais pas ce que c'est.

Histoire sans protagoniste



L'objectif : 
C'est le but FINAL que doit atteindre le protagoniste. L'objectif est LA raison pour laquelle vous écrivez cette histoire. Que cherche/veut votre personnage? Dans Star Wars, l'objectif de Luke est de rétablir la république (l'Empire est un obstacle).

Histoire sans objectif



L'obstacle : 
C'est la deuxième raison pour laquelle vous écrivez cette histoire. Sans obstacle, atteindre son objectif n'a aucun intérêt. Les obstacles sont de deux natures: les obstacles physiques (un mur, un ennemi, etc...), et les obstacles psychologiques (les phobies, des valeurs morales, etc...).

Histoire sans obstacle



La résolution :
Détaille la méthode employée pour passer l'obstacle, atteindre son objectif, et sa réussite (ou son échec). Dans star Wars, Luke apprends les arts Jedi et affronte son père. Il gagne le combat. Il réussit.
Vous noterez que le pitch dévoile le dénouement. Ce n'est pas grave, il s'agit d'un document technique lié à l'écriture d'un scénario, et absolument pas un teaser ou une phrase d'accroche.


Avec ces 4 simples éléments, vous construisez la base de votre histoire. Prenons un exemple: Un explorateur est perdu en plein milieu du désert. Il attrape un des vautours qui lui tourne autour et trace avec son sang un message de détresse. Un hélicoptère passe, le détecte, et le ramène chez lui.

Protagoniste : un explorateur
Objectif : survivre
Obstacle : le désert
Résolution : il sauve sa peau et rentre chez lui (réussite totale).


Vous tenez là la base d'une histoire, simple et pas forcément passionnante, mais dont les fondamentaux sont résumés. Il ne tiendra qu'à vous de la développer en ajoutant des sous-objectifs (et donc des sous-problèmes), en suivant le même schéma (ce qui fera l'objet d'un autre article). En attendant, votre pitch, gardez le toujours à l'esprit, il vous servira TOUJOURS pour ne pas perdre le fil de votre propre histoire.

mardi 29 juin 2010

Analyse cinématograveleuse : Bagman

Il y a dans le cinéma un règle d’or. Plus on a de pognac pour réaliser un film, moins on se casse le cul. Ainsi, les auteurs géniaux de courts-métrages d’animation 3D finissent par raconter des histoires à la con chez Pixar, et les réalisateurs cultes de films gores font des remakes de films de singe. Mais où passe donc le courage scenaristique? L’attaque des tomates tueuses, par exemple, faut avoir un gros paquet de burnes pour oser défendre ça devant un producteur.

Je vous vois venir. Oui, certaines grosses productions valent le coup. En même temps, avec 200 millions de dollars de budget, on peut statistiquement pas se planter à tous les coups.

Tout ça pour dire que personne ne comprend jamais comment on peut prendre son pied en regardant un truc mal foutu dans lequel une horde de gens qui parlent québécois se font dessouder non-stop pendant 10 minutes. A ces gens-là, je réponds BAGMAN.

C’est quoi BAGMAN? Je pourrais vous coller une vidéo (d’ailleurs je vais le faire, le baratin juste avant, c’était juste de la diatribe stéréotypée de fan de serie Z histoire de vous faire croire que j’avais un truc intéressant à raconter).


BAGMAN Profession: Meurtrier from RKSS.tv on Vimeo.

Comme le film a déjà 5 ans, les québéquois de Roadkill Superstar nous offrent une version remastérisée de ce qu'ils appellent : "le court-métrage qui nous a mis sur la map".
Un véritable boulôt de passionnés, qui leur a réussi au vu de ce qu'ils nous proposent aujourd'hui (j'y reviendrai)!

Et vous avez remarqué? au bout de quelques minutes, on atteint l’intensité dramatique de Il faut sauver le soldat Ryan, sans les scènes chiantes où des gens parlent.

Etonnant, non?

Faire soi-même un film

Pourquoi faire soi-même un film?

D'une part, parce que c'est la classe. D'autre part, parce que ça permet de faire son intéressant auprès des gonzesses. Et ensuite parce que c'est encore le meilleur moyen de se retrouver au carré VIP de Cannes à bouffer les tant convoités toasts aux crevettes. Et puis surtout, vous en avez marre des films/soupe qu'on vous passe à la télé ou des comédies romantiques franchouillardes qu'on diffuse dans l'UGC d'à coté de chez vous (si, si, vous savez le truc pseudo-auteurisant bobo rive gauche avec Romain Duris où les gens s'aiment, puis se détestent, puis s'aiment quand même, dont le titre semble être un extrait d'un Harlequin, on vous en ressert un grand bol tous les mois).


Bref, vous, ce que vous voulez voir, c'est du truc fendard, du bidule hypersexué, des trucs qui dégueulent d'hormones, avec des machins tentaculaires et vous vous en foutez bien si les acteurs sont payés au lance-pierre, d'ailleurs vous êtes même pas sûrs qu'ils soient vraiment acteurs, mais vous vous en foutez.


Et bien, faites-le vous-même.

A cet effet, je vous livrerai quelques précieux conseils (écriture de scenario, fx, réalisation, assos, etc...) pour réaliser vous-même un court-métrage comme il vous plait, avec peu d'argent, et même mieux, je m'engage solennellement à le diffuser ici même, à vous créditer et à faire de vous une star internationale (sans garantie de résultat). Oui, même les trucs ultra-foutraques et outranciers. Même si les hébergeurs du net (DailyMouton, YouThune etc...) trouvent ça trop trash et le refusent, m'en fous, forwardez-moi un lien en téléchargement gratuit (megauplaod, dl.free, etc...) et je le diffuserai, parce que parfois, l'art n'a pas à s'excuser.

lundi 28 juin 2010

Projection de Machine Girl à l'Absurde Séance Paris

En lien direct avec mon billet précédent, on reste dans le foutraque gore japonais outrancier et fun, avec ce Machine Girl qui nous narre la succession de baston menée par une japonaise qui venge la perte de son frère, et de son bras par la même occasion, grâce à la sulfateuse qu'elle s'est fait greffer à la place de ce dernier.
Totalement jouissif dans le fond, totalement fauché sur la forme, mais d'une créativité de tous les instants, Machine Girl est devenu instantanément culte à sa sortie en 2008. Je vous laisse apprécier la bande annonce.



Jamais sorti en salles Française, cet affront va enfin être lavé samedi prochain (le 3 juillet, pour ceux du fond qui suivent pas), grâce à l'Absurde Séance Paris. Avec en prime une bière gratuite pour ceux qui arrivent avant la projection!

Pour 5 euros, un film culte + de la bière (et les cartes UGC acceptées), vous auriez tort de ne pas vous offrir un délicieux moment de charclage zen!

[Absurde séance Paris]
[Machine Girl de Noboru Iguchi]

Robogeisha

Le cinoche de genre japonais n’en finira jamais de me faire bander. Après Machine Girl et Tokyo Gore Police (j'en reparlerai bientôt, de ces deux-là), voici Robogeisha. C'est sorti au japon en automne dernier, et à peu près jamais chez nous.



Bien que ça ne soit pas une information de première bourre, ça donne une bonne idée de la teneur des billets qui seront publiés ici.

[Robogeisha de Noboru Iguchi]

Z is (not) dead est ouvert et tout rouge.


Z is (not) Dead, c'est quoi?

C'est le blog de la culture bisseuse, du nanar, du film de genre, de la mauvaise foi et des tentacules.
Ici, je partagerai mes créations, des créations tout court (-métrages), et des créatures. Films, affiches, pin-up & scream-queens, évènements, opinions hautement subjectives, et des tas de trucs foutraques mais tellement indispensables.

Si vous tombez sur un truc intéressant sur le net, envoyez-le moi, je peux pas avoir des yeux partout, je suis en manque de mutagène. Si vous voulez diffuser un de vos courts-métrages de genre, une info, un évènement, je serai ravi de le relayer, à moins que vous organisiez le concours de catapultage d'oies de Genvry dans l'Essonne (encore que, si vous organisez vraiment un truc comme ça...)